Le cri du Caire

LE CAIRE, fin 2013.
Dans une ville en ébullition où le couvre-feu vient d’être levé après un second coup d’état, où le rêve et la révolte s’affichent en grand sur les murs, où les slogans hostiles aussi bien aux islamistes qu’à l’armée résonnent jusque dans les clubs du centre-ville, Blaise Merlin, directeur du Jazz nomades à Paris, entend la voix d'Abdullah Miniawy à deux pas de la Place Tahir.

Ce porte-parole de la jeunesse égyptienne, chanteur soufi, écrivain, poète, slameur et étudiant sans-le-sou venu de la ville-oasis d’El-Fayoum agite la scène et les réseaux sociaux par sa voix hypnotique, mélange unique séculaire et avant-gardiste.

Après plusieurs années de batailles, alors que la censure fait son retour dans les milieux artistiques et démocrates égyptiens, l’artiste débarque à Paris où il rencontre et joue d’abord avec Peter Corser puis Érik Truffaz.

Le succès est là : poignant, renversant, puissant. Entre rock, poésie soufie, jazz, spoken word et volutes orientales, Le Cri du Caire fait résonner un monde avide de liberté et de justice, et invente un univers d’une grande puissance qui transcende les identités et les frontières.

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  • Musique
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